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123Montessori, le blog
29 octobre 2015

Pour changer : des ouvrages sur l'éducation

Cet été (ça commence à faire loin… mais je n'ai pas eu de temps pour en rendre compte avant !), j'ai lu deux ouvrages sur l'éducation… bien différents mais très éclairants, chacun dans son domaine.

 

41MedofMuOLLes déshérités de FX Bellamy

FX Bellamy est professeur de philosophie dans un quartier déshérité de la région parisienne.

Il donne l'origine historique de l'enseignement tel qu'il est pratiqué aujourd'hui, en revenant aux sources, et notamment l’Émile de Rousseau.

Rousseau qui voulait préserver à tout prix la liberté de l'Emile en ne se posant jamais comme le maître qui sait, mais en attendant ses questions pour l'accompagner dans ses découvertes (ça sonne comme quelque chose entendu quelque part, non?)

A l'époque, on a trouvé en Aveyron un sauvage préservé de toute éducation, une sorte d'Emile mais en vrai.

Les salons parisiens ont voulu voir ce sauvage et en ont été effarouchés. Il ne parlait pas, était extrêmement violent.

On le remarque aussi avec nos enfants quand ils sont petits et qu'ils ne savent pas dire ce qu'ils voudraient : ils se mettent à pleurer (voire…)

FX Bellamy démontre donc la nécessité de l'éducation et de la transmission.

 

la-fin-de-lc3a9duc

 

 

 

La fin de l'éducation de Jean Pierre Lepri

Pourquoi aller à l'école ?

En cherchant bien dans les textes de l'éducation nationale, on trouve souvent ceci :

 

  • égalité des chances,
  • épanouissement
  • excellence (français, sciences)
  • sensibilité aux arts,
  • vivre ensemble
  • citoyen du monde

 

Pour ma part, je n'ai pas trouvé de réponse à cette question. J'ai souvent répondu à mon plus jeune fils : c'est pour ton bien…

En y réfléchissant de quel bien s'agit-il vraiment ? En classe, j'apprends et à peine ai-je appris quelque chose qu'il m'est demandé d'en apprendre une autre… incidemment, je finis par apprendre en fait qu'il me manque en permanence quelque chose… (société de consommation…!) Mais j'apprends aussi que j'ai besoin de quelqu'un pour m'expliquer : l'éducateur représente un modèle que je dois approcher le plus possible. J'apprends à me conformer à ses attentes, à écouter, à n'avoir pas la maîtrise de mes horaires, du lieu où je me trouve, de ce que j'apprends, à ne pas approfondir (il suffit de savoir le minimum attendu pour avoir une bonne note…) j'apprends aussi à être surveillé, à répondre aux consignes, à obéir…

Cela peut paraître caricatural, certes. Mais il convient de se poser la question honnêtement : tout cela n'est-il pas vrai ?

Maintenant, je n'ai pas la même analyse que Jean Pierre Lepri sur la suite à donner à ces questions.

Je pense qu'il n'y a pas de solution miracle, sans doute pas de méthode miracle non plus, mais très certainement une révolution à opérer dans notre façon de laisser grandir nos enfants.

Car une chose est sûre, confirmée par toutes les dernières recherches en neurobiologie : l'enfant apprend de manière naturelle sans que nous ayons besoin de le lui imposer. C'est vital pour lui et si nous le laissons faire ses expériences, il apprendra ce dont il a besoin.

C'est l'objectif des parents qui instruisent leurs enfants en famille : créer un milieu favorable pour que l'enfant soit nourri non seulement physiquement mais aussi intellectuellement !

En tant que chrétienne, je me pose souvent la question : n'y a-t-il pas un peu d'idéologie derrière tout cela ? L'idéologie est une idée bonne au départ… mais qui s'imagine toute puissante.

Et je pense que l'idéologie là réside dans le fait que l'enfant, tout comme l'éducateur… est touché par le péché originel. En tant qu'adulte, j'ai besoin de me fixer des objectifs…

Pour l'enfant aussi.

Ils ne seront ni qualitatifs, ni quantitatifs. Mais dans le cadre de l'instruction en famille, ils découlent de soi : on participe aux tâches ménagères (choisies) : je prépare le repas pour avoir un bon déjeuner, je plie le linge pour le trouver au bon endroit quand je m'habillerai… et de la même manière, je me mets au travail car cela fait partie de mon devoir d'état.

J'ai choisi la méthode Montessori parcequ'elle permet une grande liberté d'approche, de réalisme et de manipulation. C'est essentiel pour un début dans le tout jeune âge. Et cela me rassure !

Mais certains ne suivent aucune méthode, écoutant au jour le jour les besoins de leur enfant.

Un vaste débat !

 

 

 

 

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